mercredi 3 mars 2010

Tempête

Bien sûr, il faut respecter et compatir.
MAIS va-t-on pour autant exonérer de leur immense responsabilité tous ces petits maires,ces petits  potentats locaux qui, pour 3 francs 6 sous de gloire (ou d'autre chose) ont accordé des permis de construire en négligeant les recommandations des services compétents (DDE et autres associations de sauvegarde du littoral) ? A force de taper sur une Administration, qui, bien souvent le mérite, c'est vrai, on en arrive à se moquer de ceux pour qui la notion de Service public a encore un sens et qui disent ce qu'il faut, quand il faut.  Décentralisation extrême + libéralisme à tout crin = catastrophes (contribuables, à vos poches !)
 Pour ma part, je n'oublierai pas l'image de cet éleveur qui a vu ses brebis (*)se noyer et qui dit "elles me regardaient et je ne pouvais rien faire pour elles". Pour moi, c'est ça l'information. 

*je précise que l'on n'élève pas de "moutons" puisque tous les agneaux mâles vont à l'abattoir et qu'on ne garde que des femelles pour la reproduction. Un "troupeau de moutons", c'est toujours un troupeau de brebis

1 commentaire:

  1. Des brebis, c'est ce que mon amie Geneviève n'arrête pas de me répéter elle aussi. Dans ch'te Nord, on dit mouton comme on dit cheval ou oie (tiens un féminin "générique" :-))) pour une fois). J'ai vu ce témoignage poignant. J'en ai vu d'autres à midi. C'est terrible. Le drame français ne rend que plus terrible encore celui qu'ont vécu les Haïtiens et les Chiliens, et tous les peuples qui éclatent sous les bombes.

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